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BASSIROU KÉBÉ : « LE SÉNÉGAL DEMEURE UN ÉTAT DE DROIT OÙ LES LIBERTÉS S’EXERCENT PLEINEMENT »

a-la-une
02 nov. 2025
a-la-une

Invité de Point de vue sur la RTS, le Directeur général de la SN HLM et membre de MONCAP PASTEF, Bassirou Kébé, a défendu la ligne du gouvernement face aux critiques de l’opposition. Entre rappel des principes démocratiques et justification de l’action publique, son propos s’inscrit dans une logique de consolidation du récit institutionnel du nouveau régime : celui d’un pouvoir qui se veut garant des libertés, tout en revendiquant une légitimité issue de l’efficacité et de la transparence.

Face aux manifestations de l’opposition, Bassirou Kébé refuse tout réflexe de crispation. Il y voit au contraire « un signe de vitalité démocratique », soulignant que les autorisations de manifester sont désormais « la règle, et non l’exception ». Cette insistance sur la liberté de contestation vise à repositionner le pouvoir actuel en rupture avec le précédent, accusé d’avoir restreint l’espace civique. Dans le discours, la démocratie sénégalaise n’est pas seulement préservée : elle est réhabilitée.

Mais derrière cette ouverture affichée, le cadre du parti au pouvoir n’élude pas la dimension politique du moment. Il décrit une opposition « en panne de repères », « sans argument solide », et surtout « déconnectée des réalités sociales ». L’opposition « de milliardaires », dit-il, peut toujours mobiliser, mais elle ne parvient plus, selon lui, à rallier « la majorité silencieuse » des Sénégalais. Le message est clair : la légitimité ne se mesure plus à la rue, mais à la continuité de l’action gouvernementale.

Sur le terrain économique, Bassirou déroule une argumentation à deux niveaux : conjoncturelle et structurelle. Il rappelle les « mesures d’urgence » adoptées dès avril 2024, subventions sur les produits de première nécessité, paiement des dettes de la CMU, des paysans et des étudiants, tout en annonçant la mise en œuvre d’un plan de redressement à plus long terme. Le gouvernement cherche ainsi à articuler réactivité et vision, dans un contexte où la question du pouvoir d’achat reste l’un des angles d’attaque privilégiés de l’opposition.

Interrogé sur les arrestations de journalistes, Bassirou Kébé a rejeté toute idée d’atteinte aux libertés publiques. Il distingue la liberté d’expression de la responsabilité devant la loi : « Lorsqu’un acte menace l’ordre public, la force publique agit. Mais les journalistes concernés ont été libérés dès le lendemain. » En filigrane, le responsable de PASTEF, cherche à réaffirmer la normalité institutionnelle du Sénégal, où les institutions agissent « dans le cadre de la loi » et non sous la pression politique.

Bassirou Kébé l’a répété avec assurance : « Nous n’avons pas besoin d’une manifestation pour savoir ce que les Sénégalais attendent. » Dans cette formule, tout le positionnement du gouvernement tient en une ligne : faire de la gouvernance, et non du rapport de force, la preuve de son enracinement démocratique.

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