Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé que la campagne nationale de commercialisation de l’arachide débutera au plus tard le lundi 8 décembre 2025 sur l’ensemble du territoire. L’information a été donnée jeudi, en marge de l’inauguration d’une serre phytopathologique d’amélioration des cultures à l’Institut national de recherches agricoles (INRA) de Bambey.

Selon le ministre, la date officielle retenue est celle du 5 décembre 2025, mais la publication de l’arrêté fixant l’ouverture de la campagne nécessite encore la contresignature du ministre de l’Industrie et du Commerce. « Je suis sûr que mon collègue va le signer. La campagne va démarrer soit ce vendredi 5, soit le lundi 8 décembre 2025 », a précisé Mabouba Diagne. Ce léger retard administratif n’affectera pas, selon lui, le calendrier global de commercialisation.

Le ministre a annoncé un changement important dans la politique agricole : l’État ne subventionnera plus les semences écrémées. Cette décision, explique-t-il, répond à une demande des producteurs qui privilégient davantage les engrais que les semences dans leurs besoins d’accompagnement.

Mabouba Diagne a souligné que les efforts de l’État vont désormais se concentrer sur des investissements ciblés visant à : augmenter les rendements agricoles ; encourager la production sur 12 mois ; multiplier les forages pour soutenir l’irrigation ; accélérer la mécanisation des exploitations ; renforcer la subvention des engrais.

« Nous allons maintenant privilégier les investissements en accompagnant les agriculteurs à avoir plus de rendements et à cultiver toute l’année », a-t-il déclaré.

Avec ces mesures, le gouvernement ambitionne d’améliorer la compétitivité de la filière arachidière, pilier historique de l’économie rurale. La campagne 2025-2026 s’annonce ainsi sous le signe de la modernisation, de la productivité et de la souveraineté alimentaire.