La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) poursuit une dynamique de transformation rigoureuse axée sur l’assainissement de sa gestion financière et la protection des fonds publics. Intervenant sur le plateau de l’émission Champ contre Champ, le Directeur général Fadilou Keïta a levé un coin du voile sur les réformes engagées en toute discrétion depuis son arrivée à la tête de l’institution.

À son installation à la direction générale, la CDC disposait de moins de 270 millions de francs CFA de disponibilités. Un signal fort sur la nécessité de réformes en profondeur. Depuis lors, une nouvelle gouvernance financière a été enclenchée, marquée par la suspension d’opérations jugées non rentables voire préjudiciables aux finances de l’institution. Cette politique de rigueur vise à stopper l’hémorragie financière et à restaurer la capacité d’investissement de la CDC.

Récupération des créances : une stratégie silencieuse mais efficace

Une priorité a été accordée au recouvrement des créances impayées. Sans faire de bruit, l’institution a lancé un processus patient mais résolu de récupération de ses fonds, notamment à travers les consignations pénales et le remboursement progressif des dettes par les partenaires et débiteurs de la CDC. Cette approche discrète mais résolue témoigne d’une volonté de restaurer la confiance et de sécuriser les ressources de l’État.

Vers une nouvelle CDC, garante des dépôts publics

En refusant les logiques de gestion laxiste, la CDC entend se repositionner comme un acteur stratégique au service du développement, à l’image des grandes caisses publiques dans le monde. Les réformes en cours dessinent une CDC renforcée dans ses missions fondamentales : sécurisation des fonds publics, soutien à l’investissement structurant, et développement de mécanismes de financement innovants au bénéfice des collectivités, des juridictions et de l’économie nationale.