
DIALOGUE NATIONAL : LA COMPOSITION DES COMMISSIONS OFFICIELLEMENT DÉVOILÉE

À l’ouverture du Dialogue national sur le système politique, les autorités ont rendu publics les noms des membres appelés à siéger dans les trois commissions thématiques. Cette étape marque le début effectif des travaux de fond destinés à réformer la gouvernance démocratique du pays.
Trois commissions pour structurer le débat
À l’issue de la cérémonie d’ouverture, les participants se sont retrouvés en plénière pour valider les termes de référence et organiser la composition des commissions. Selon le directeur général des élections, Birame Sène, les discussions seront articulées autour de trois axes : démocratie, libertés et droits humains ; processus électoral ; réformes institutionnelles et organes de gestion des élections.
Une équipe dédiée aux droits et libertés
La première commission, chargée des questions de démocratie, de libertés et de droits humains, est présidée par Thiaba Sy Camara, présidente de l’association « Demain Sénégal ». Elle est secondée par Ababacar Fall, du Groupe de recherche et d’appui-conseil pour la démocratie participative et la bonne gouvernance (Gradec), et par Serigne Ahmadou Gaye, maître de conférences à l’Université Alioune Diop de Bambey. Ndéné Ndao, administrateur civil et chef de division de l’administration territoriale à la DGE, en assure le secrétariat en tant que rapporteur.
Le processus électoral sous expertise technique
La deuxième commission, centrée sur le processus électoral, est dirigée par Mamadou Seck, expert électoral et consultant en gouvernance. Il est assisté par Abdou Aziz Sarr, directeur des opérations électorales à la DGE, et Yahya Niang, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Aliou Diallo, chef de la division des affaires juridiques de la DGE, a été désigné comme rapporteur de cette commission.
Réformes institutionnelles et gouvernance électorale
La troisième commission, dédiée aux réformes institutionnelles et aux organes de gestion des élections, est présidée par Ameth Ndiaye, professeur de droit public à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est épaulé par le sociologue Moussa Mbaye et par Ibrahima Nour Eddine Diagne, directeur général de Gaindé 2000. Le poste de rapporteur revient à Pape Birame Sène, chef de la division communication et relations publiques de la DGE.
Une coordination rigoureuse pour encadrer les travaux
L’ensemble du processus est supervisé par le docteur Cheikh Guèye, qui occupe la fonction de facilitateur général du dialogue. Il est assisté par Ibrahima Baldé, administrateur civil et directeur de la formation et de la communication à la DGE, désigné comme rapporteur général. Cette coordination vise à assurer la rigueur, la neutralité et la transparence des échanges.
Des échéances précises pour des réformes attendues
Avec l’installation formelle des commissions, les travaux peuvent désormais s’engager de manière effective. Chaque équipe thématique dispose d’un délai allant jusqu’au 4 juin pour formuler des propositions concrètes en vue de réformer en profondeur le système politique sénégalais. Le Dialogue national s’affirme ainsi comme un cadre participatif pour repenser les institutions du pays.