
DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE : EL MALICK NDIAYE ASSUME ET RENFORCE LA VOIX DU SÉNÉGAL SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE

À l’occasion de la clôture de la session ordinaire unique 2024-2025 de la 15e législature, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a prononcé un discours offensif en faveur d’une diplomatie parlementaire active, assumée et stratégique. Face à certaines critiques visant les déplacements de responsables parlementaires à l’international, il a tenu à clarifier les rôles et la coordination institutionnelle à l’œuvre.
« Notre Institution ne peut se replier sur elle-même », a déclaré El Malick Ndiaye, insistant sur la nécessité d’une présence parlementaire dans les instances régionales, continentales et internationales. Selon lui, les défis actuels — instabilité géopolitique, enjeux climatiques, tensions sociales, transition numérique — nécessitent des réponses concertées et un engagement diplomatique partagé entre les différentes branches de l’État.
Répondant aux critiques sur une supposée dispersion des rôles diplomatiques, le président de l’Assemblée a tenu à souligner que chaque déplacement de sa part s’inscrit dans une concertation étroite et continue avec le Président de la République et le Premier ministre. « Nous nous concertons systématiquement, y compris sur les discours à prononcer, afin que chacun puisse exposer, à son niveau, les atouts du Sénégal et porter une voix cohérente à l’international », a-t-il précisé.
Preuve de cette confiance institutionnelle : le président de la République lui a personnellement demandé de représenter le Sénégal à la fête d’indépendance des Comores, prévue le 6 juillet 2025. Un geste fort, qui consacre El Malick Ndiaye dans son rôle de deuxième personnalité de l’État, avec une légitimité renforcée à porter les couleurs du pays dans les grandes rencontres internationales.
Dans une vision de diplomatie parlementaire ouverte et intégrée, le président Ndiaye entend renforcer les liens avec les Assemblées nationales sœurs et les institutions telles que la CEDEAO, l’UEMOA, le Parlement panafricain, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, ou encore l’Union interparlementaire. L’objectif est clair : faire entendre la voix du Sénégal dans les espaces de décision multilatéraux et construire, avec d’autres, une Afrique souveraine, solidaire et respectée.
Au-delà de la dimension diplomatique, cette posture s’inscrit dans une transformation plus large engagée au sein de l’Assemblée nationale, que son président veut plus moderne, plus responsable et plus ancrée dans les réalités du peuple sénégalais.