À moins d’une semaine du dialogue national prévu le 28 mai 2025, le facilitateur général, Dr Cheikh Guèye, était l’invité de l’émission Champ contre Champ sur la RTS1. Il y a réaffirmé la volonté des organisateurs de faire de cette édition un moment d’écoute et d’expression populaire, en mettant l’accent sur l’inclusion de tous les citoyens.

Placée sous le thème « Le système politique », cette nouvelle édition du dialogue national ambitionne de questionner en profondeur l’organisation institutionnelle du Sénégal. Mais ce qui retient particulièrement l’attention cette année, c’est la mise en place de la plateforme numérique « Jubbanti », un outil accessible à tous, permettant aux citoyens de participer activement au débat, où qu’ils se trouvent.

Une parole citoyenne enfin au cœur du processus

Sur Jubbanti, chaque Sénégalais peut remplir un questionnaire structuré ou proposer une contribution libre autour des grands enjeux du système politique : gouvernance, justice, institutions, élections, participation citoyenne, etc.

« Ce dialogue ne sera pas confiné dans les salles fermées de la République. Grâce à Jubbanti, la parole des citoyens sera collectée, analysée et intégrée dans les décisions finales », a souligné Dr Cheikh Guèye.

Chaque jour, des équipes dédiées sont mobilisées pour récupérer et traiter les contributions, dans un souci de transparence et de représentativité. Objectif : que chaque voix compte, y compris celles des jeunes, des femmes, de la diaspora et des zones les plus reculées.

Un signal fort pour une démocratie participative

Avec cette approche, les organisateurs du dialogue veulent envoyer un signal fort : la refondation du système politique sénégalais ne peut se faire sans ses citoyens. C’est une nouvelle étape vers une démocratie plus vivante, plus ouverte et plus connectée aux réalités du terrain.