Le Sommet des Filles d’Afrique de l’Ouest et du Centre a pris fin ce samedi au Monument de la Renaissance africaine, à Dakar, par une cérémonie d’illumination symbolique marquant la célébration de la Journée internationale de la fille.

Présidant la cérémonie, la ministre de la Famille et de la Solidarité, Mme Maimouna Dièye, a salué une initiative porteuse d’espoir pour la jeunesse féminine du continent. Selon elle, cette illumination symbolise « une Afrique fière et debout » et traduit l’engagement des autorités à promouvoir les droits et la place des filles dans la société. Elle a annoncé qu’un cahier de doléances, issu des travaux du sommet, sera remis au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et présenté lors du prochain Conseil des ministres.

Le Directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Gilles Fagninou, a, pour sa part, souligné que ce sommet constitue « un appel à l’action » en faveur de l’éducation des filles. Il a rappelé que dix millions de filles dans la région ne sont pas scolarisées au second cycle du secondaire, en raison notamment du mariage précoce, du manque d’infrastructures scolaires adaptées ou encore de l’absence d’identité légale.

L’installation de 600 cartables au pied du monument – 300 bleus et 300 noirs – a illustré de manière symbolique la réalité des inégalités : chaque cartable noir représentant une fille absente de l’école.

Le sommet, ouvert le 10 octobre, a réuni à Dakar des délégations venues de 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les participantes y ont échangé sur les défis liés à l’accès à l’éducation, à la protection et à la participation des filles dans les processus de décision.

L’UNICEF et les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur détermination à poursuivre les efforts pour garantir à chaque fille le droit à l’éducation et à un avenir meilleur.