
L’UCAD AU CŒUR DE LA TRANSFORMATION NUMÉRIQUE AFRICAINE AVEC LA 3E CONFÉRENCE D’AFRETEC

Pour la première fois en Afrique francophone, l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a accueilli, dimanche, la troisième édition de la Conférence du Réseau Africain d’Ingénierie et de Technologie (AFRETEC). L’événement a réuni des acteurs clés de la recherche, de l’enseignement supérieur et de l’innovation venus de tout le continent.
Placée sous la présidence du ministre de l’Enseignement supérieur, le Professeur Daouda Ngom, la rencontre a mis la transformation numérique de l’Afrique au centre des échanges, en soulignant le rôle déterminant de l’éducation et de l’entrepreneuriat comme moteurs de ce changement.
Les universités francophones en quête de visibilité
Pour le Professeur Maguette Sylla Niang, Vice-recteur de l’UCAD, l’un des objectifs majeurs est de renforcer la présence des institutions francophones dans le réseau : « Nous voulons élargir la participation des universités francophones et promouvoir le multilinguisme scientifique comme levier de performance », a-t-elle déclaré.
Cette orientation vise à réduire le déséquilibre entre établissements anglophones et francophones et à promouvoir une coopération scientifique plus inclusive.
Dakar, un choix stratégique
Le Coordonnateur d’AFRETEC, William Mutero, a salué les performances de l’UCAD, justifiant ainsi le choix de Dakar pour abriter cette édition : « Ils se sont imposés comme des leaders en matière d’innovation, de collaboration et d’excellence académique », a-t-il souligné.
Cap sur la transformation digitale
Selon le Professeur Idrissa Sarr, Coordinateur d’AFRETEC à l’UCAD, la conférence sert à dresser un état des lieux : « Nous voulons évaluer les progrès réalisés, identifier les défis et définir ensemble les prochaines étapes », a-t-il expliqué.
L’ambition du réseau est claire : faire de la recherche, de l’éducation et de l’entrepreneuriat les piliers de la transformation numérique africaine, essentielle au développement économique et social du continent.
Cette édition, historique pour l’Afrique francophone, marque une avancée significative vers une intégration plus équilibrée des universités dans les dynamiques continentales d’innovation et de technologie.