
CASAMANCE : À COUBALAN, LE PRÉSIDENT DIOMAYE FAYE IMPULSE LA RELANCE AGRICOLE ET LA COHÉSION SOCIALE AUTOUR DE LA DIGUE ANTISEL

Dans l’après-midi de la deuxième journée de sa tournée économique en Casamance, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Coubalan, dans le département de Bignona, pour une visite consacrée au volet agricole, autour de la digue antisel réalisée dans le cadre du projet de valorisation des eaux pour le développement des chaînes de valeur.
Le Chef de l’État a été accueilli dans une forte ferveur populaire, au cours d’une cérémonie empreinte de chaleur humaine et de convivialité, illustrée par une atmosphère de cousinage entre communautés diola et sérère, symbole vivant de cohésion sociale et de paix durable.
Cette infrastructure structurante a permis de récupérer près de 550 hectares de terres agricoles autrefois rendues impropres à la culture en raison de la salinisation. Elle impacte directement 350 ménages issus des villages polarisés, qui ont pu reprendre les périmètres rizicoles et relancer leurs activités génératrices de revenus.
Le Président de la République s’est réjoui de constater la reprise effective des activités agricoles et a annoncé la mise en place de coopératives agricoles communautaires, destinées à mieux accompagner les populations, structurer la production et renforcer les chaînes de valeur locales.
Depuis 1960, c’est la première fois que la localité de Coubalan reçoit la visite d’un Président de la République. À cette occasion, les populations ont exprimé massivement leur satisfaction et leur gratitude. Par la voix du maire, Mamadou Lamine Sora, elles ont également formulé des préoccupations sociales, notamment en matière de santé, portant sur la réalisation d’un centre de santé et la disponibilité d’ambulances médicalisées, doléances dont le Chef de l’État a pris bonne note.
Au-delà de l’aménagement hydraulique, la digue antisel de Coubalan constitue un levier de transformation économique et sociale, contribuant à la sécurité alimentaire, à l’augmentation des revenus agricoles, à la création d’emplois et à l’amélioration durable des conditions de vie dans les zones rurales.
Cette étape illustre l’engagement constant de l’État en faveur d’une agriculture résiliente, productive et inclusive, au service du développement territorial, de la cohésion nationale et de la souveraineté alimentaire.





