Le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a clôturé la Quinzaine de l’ESS à Gossas en saluant la mobilisation nationale des acteurs de l’économie solidaire et en réaffirmant l’engagement du gouvernement pour un développement inclusif et durable.

La Quinzaine de l’Économie sociale et solidaire (ESS) s’est achevée à Gossas dans une ambiance d’engagement collectif et d’optimisme. Présidant la cérémonie de clôture, le ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a dressé un bilan riche en avancées, tout en réaffirmant l’ancrage de l’ESS dans la vision du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et dans la stratégie nationale de développement 2025-2029.

Durant quinze jours, le ministre rappelle que le Sénégal « a démontré, avec constance et détermination, que l’économie fondée sur la solidarité, la justice sociale et la participation communautaire constitue un pilier stratégique de notre développement national ». Cette quinzaine, souligne-t-il, n’est pas une clôture mais « l’affirmation d’une dynamique » appelée à s’amplifier.

De Bignona à Yoff, en passant par Ngaye Mékhé, Thiès, Koumpentoum et enfin Gossas, les équipes ministérielles ont multiplié les rencontres, initiations, structurations et dotations en matériel visant à renforcer les acteurs communautaires, les GIE, les mutuelles, les coopératives et les jeunes entrepreneurs.

Le ministre a notamment rappelé quelques moments forts :

               •             Lancement à Bignona, aux côtés de Yankhoba Dieme, avec 19 GIE de femmes mobilisées.

               •             Rencontre à Ngaye Mékhé, pour donner un nouveau souffle à l’artisanat local.

               •             Visite à Yoff, auprès des femmes layennes, pour renforcer l’organisation, la formation et l’accès aux équipements.

               •             Échanges académiques à l’Université Amadou Mahtar Mbow, pour inviter la jeunesse à s’approprier les opportunités de l’ESS.

               •             Structuration de 131 jeunes à Thiès dans le métier du pavage, en perspective d’un accord avec le ministère des Infrastructures pour réserver le pavage des routes à la jeunesse locale.

               •             Forte opération à Koumpentoum, où 50 millions ont été mis en Fonds de mutualisation des CPS, permettant de mobiliser 250 millions de financements et de distribuer des équipements équivalents en crédit-bail.

À Gossas, dernière étape du périple, sept CPS ont été structurées en une semaine, dont cinq issues des formations du Ministère de l’Emploi et deux autres de sessions récentes sur la transformation des produits locaux. Le ministre a remis du matériel aux CPS de Niassène, Passy, Djilor Diognik et Gossas, grâce aux ressources du FAESS et du Fonds d’Appui aux SIPA.

Hommages et reconnaissance envers les partenaires

Alioune Dione a adressé un hommage appuyé à son collègue Amadou Moustapha Ndieck Sarre, ministre de l’Emploi, pour son esprit de collaboration. Il a également félicité la population de Gossas, « impulsée par la Section communale de PASTEF », pour son engagement dans l’autonomisation économique des femmes et des jeunes.

Le ministre a salué l’administration territoriale pour son professionnalisme, ainsi que les partenaires techniques et financiers comme la République d’Italie et l’Organisation internationale du travail, premiers soutiens de cette « révolution économique » par l’ESS.

Il a reconnu le rôle crucial des collectivités territoriales, des organisations professionnelles, des universités et des autorités religieuses, avant d’exprimer sa gratitude envers les agents de son ministère, dont « le sens du devoir et la rigueur » ont permis la réussite de ces deux semaines.

Un engagement réaffirmé pour un modèle économique inclusif

En clôturant officiellement la Quinzaine de l’ESS, le ministre a assuré que le gouvernement continuerait de consolider un écosystème solide et durable, fidèle aux ambitions nationales et à la vision du chef de l’État.

« Nous ouvrons une étape nouvelle », a-t-il déclaré, visant un Sénégal où aucune initiative solidaire n’est laissée pour compte et où chaque territoire dispose des moyens de se développer dans la dignité.

Il conclut son adresse par un appel fort : « Que la solidarité continue d’être notre force, que le patriotisme demeure notre boussole et que le Sénégal avance vers un développement plus juste, plus inclusif et durable.