Le Conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une communication forte du Chef de l’État, plaçant le dialogue social et la stabilité dans les secteurs clés de l’éducation et de la santé au cœur des priorités gouvernementales.

Le Président de la République a d’abord insisté sur le rôle central de la stabilité sociale dans le secteur de l’éducation et de la formation, un pilier essentiel pour consolider l’excellence du système éducatif sénégalais.

Il a demandé au Gouvernement de renforcer les concertations avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative, notamment les organisations syndicales, afin de : garantir la continuité des enseignements et apprentissages, assurer le respect du calendrier scolaire, mettre en œuvre les diligences administratives prévues dans les engagements et accords signés avec les syndicats.

Le Chef de l’État a instruit les ministres concernés Fonction publique et Travail, Éducation nationale, Finances et Budget de procéder à une évaluation globale de l’impact des accords conclus avec les enseignants. Chaque ministre devra assurer un suivi rigoureux et permanent du dialogue social dans son département, afin d’éviter les tensions récurrentes et de mieux anticiper les revendications.

Le Président a précisé que cette même exigence de stabilité et de concertation accrue s’applique au secteur de la Santé, considéré comme une priorité nationale. Les relations entre l’État et les partenaires sociaux devront y être consolidées pour garantir une meilleure continuité des services aux populations.

Le Chef de l’État a demandé au ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Réforme du Service public de présenter un point mensuel en Conseil des ministres sur l’état d’exécution des engagements contenus dans le Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable.