Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Pr Daouda Ngom, a officiellement lancé le Programme de Verdissement des Écoles du Sénégal (PROVES) à Ndiaganiao, dans le département de Mbour. Un projet national d’envergure qui vise à planter 6.750.000 arbres en dix ans, dans 6.750 établissements scolaires à travers tout le pays.

Doté d’un financement de près de 16 milliards de francs CFA, ce programme traduit l’ambition de l’État sénégalais de faire des écoles des espaces de sensibilisation, d’apprentissage et de mobilisation pour la protection de l’environnement.

Lors de cette cérémonie de lancement, le ministre a également présidé une session de renforcement de capacités à l’intention des élus locaux, enseignants, élèves et organisations communautaires de base (OCB). Cette formation, organisée par le Centre d’Éducation et de Formation Environnementales (CEFE), portait sur les techniques de pépinière, les enjeux du changement climatique, ainsi que la gestion durable des espaces verts.

« Pour faire naître une conscience écologique durable, il faut commencer dès le plus jeune âge, par l’école », a déclaré le ministre Daouda Ngom. Il a insisté sur le rôle central des apprenants dans la transformation des comportements face à la crise climatique et a réaffirmé que le PROVES constitue un levier stratégique pour promouvoir l’écocitoyenneté et le développement durable.

La rencontre a réuni une soixantaine de participants, dont des représentants des autorités locales, du corps enseignant et des collectivités territoriales. Un contrat d’engagement a été établi entre les différentes parties prenantes (collectivités, écoles, CEFE) pour garantir un suivi-évaluation rigoureux du programme dans chaque établissement.

Deux écoles pilotes, le CEM Ndiaganiao 2 et le Lycée Ndiarao, ont déjà reçu un important lot de matériel, comprenant des équipements de pépinière, du matériel de reboisement et hydraulique, pour entamer les premières plantations.

Au-delà de la plantation d’arbres, le PROVES intègre des volets pédagogiques autour du recyclage, de la collecte des déchets plastiques, et de l’agriculture scolaire, notamment avec l’installation de jardins maraîchers. Il s’inscrit pleinement dans la vision présidentielle de transition écologique et sociale d’ici 2050, qui fait de l’éducation environnementale un pilier de la transformation du pays.