
LE PREMIER MINISTRE OUSMANE SONKO AFFICHE LA SOLIDARITÉ DU SÉNÉGAL AVEC LE BURKINA FASO FACE AU TERRORISME

En visite officielle au Burkina Faso, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a été reçu en audience ce vendredi par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. À l’issue de cette rencontre, le chef du gouvernement sénégalais a adressé un message fort de solidarité et de coopération régionale face à la menace terroriste qui frappe la région du Sahel.
Dans une déclaration empreinte de gravité et de fraternité, M. Sonko a tenu à exprimer, au nom du président Bassirou Diomaye Faye, « la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie ».
Un soutien absolu au Burkina Faso
Soulignant l’engagement du Sénégal pour une Afrique solidaire, le Premier ministre a affirmé apporter « un message de soutien absolu au président Ibrahim Traoré et à tout son gouvernement, dans leur lutte contre ce terrorisme imposé ». Il a également insisté sur l’importance d’« envisager toute possibilité de collaboration et de soutien » face à cette crise sécuritaire d’ampleur régionale.
Des destins liés dans la lutte contre le terrorisme
Ousmane Sonko a mis en garde contre toute illusion de sécurité isolée, rappelant que « lorsqu’un pays comme le Burkina Faso, ou encore le Mali et le Niger, subit une telle épreuve, cela ne peut rester confiné aux frontières nationales ». Pour lui, l’histoire et la géographie lient indissolublement les peuples de la sous-région. « Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène », a-t-il martelé, appelant à une riposte commune, solidaire et structurée.
Une ouverture sans réserve à la coopération
Fidèle à sa vision panafricaine et à la doctrine de solidarité régionale prônée par l’actuel pouvoir sénégalais, Ousmane Sonko a conclu en réaffirmant que « le Sénégal n’exclura aucune forme de collaboration pour soutenir nos frères dans cette épreuve ».
Cette déclaration marque un tournant dans la diplomatie sénégalaise, en renforçant le rapprochement entre Dakar et les pays de l’AES (Alliance des États du Sahel), et témoigne d’une volonté partagée de construire une réponse africaine aux défis sécuritaires contemporains.