Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé la volonté de l’État de mieux encadrer le secteur pharmaceutique national, en plaçant la lutte contre la vente illicite de médicaments et la relance des industries pharmaceutiques locales au centre des priorités sanitaires du pays.

Face à la persistance du marché parallèle de médicaments, qui constitue une menace grave pour la santé publique, le chef de l’État a exigé une évaluation complète des interventions publiques déjà menées dans ce domaine. Cette démarche vise à identifier les failles existantes, mesurer l’impact des actions passées, et dégager des solutions structurelles durables.

Par ailleurs, le président a ordonné la cartographie actualisée des officines autorisées sur l’ensemble du territoire national, dans un souci de transparence, de traçabilité et de sécurisation de l’accès aux produits de santé.

Autre point central de son instruction : le suivi rigoureux des plans de relance des industries pharmaceutiques nationales. L’objectif est de renforcer la souveraineté sanitaire du Sénégal en favorisant la production locale de médicaments essentiels, en stimulant l’investissement industriel dans le secteur, et en créant un environnement propice à l’innovation pharmaceutique.

Ces orientations témoignent d’une volonté politique claire : garantir aux populations un accès équitable, sûr et régulé aux médicaments, tout en construisant une industrie pharmaceutique compétitive, ancrée dans les priorités nationales de développement.