OUSMANE SONKO EN VISITE À MÉDINA BAYE ET LÉONA NIASSENE : UN APPEL A L’UNITÉ ET AU REDRESSEMENT NATIONAL
Le Premier ministre Ousmane Sonko a effectué, samedi, une visite de courtoisie à Médina Baye, à Kaolack. Accompagné d’une forte délégation gouvernementale, il a été reçu par le Khalife général des Tidjanyes, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, dans une rencontre placée sous le signe de la collaboration entre l’État et les grandes familles religieuses du Sénégal.
Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Gamou 2025, un événement spirituel majeur, et marque le début d’une série de rencontres avec les leaders religieux.
La visite d’Ousmane Sonko à Médina Baye a été l’occasion pour le Premier ministre de réaffirmer son engagement en faveur du développement du pays. Devant le guide religieux, il a dressé un « bilan critique » des maux qui, selon lui, ont freiné la marche du Sénégal : « L’absence de souveraineté, le non-respect de l’intérêt supérieur de la nation, la mauvaise gestion des ressources publiques, et les détournements qui en résultent », a déclaré Ousmane Sonko. Pour lui, ces défis doivent être surmontés afin de garantir un avenir prospère au pays.
Le Premier ministre a ensuite présenté les grandes lignes du plan de redressement porté par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. « Si nous suivons nos recommandations, en trois ans, nous allons redresser ce pays et le remettre sur la voie du développement », a affirmé Ousmane Sonko, soulignant l’urgence de réformer et de repenser les priorités nationales.
Dans son discours, Ousmane Sonko a également mis l’accent sur l’importance des relations entre l’État et les familles religieuses, un lien qu’il qualifie de « sincère et sans triche ».
Selon lui, les prières et les orientations spirituelles des guides religieux sont essentielles pour la stabilité et le développement du Sénégal. En insistant sur la « vérité » comme fondement de sa manière de gouverner, il a souhaité que les actions de son gouvernement soient en phase avec les attentes des populations, et qu’elles soient guidées par des principes de transparence et d’intégrité.
Le Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, a salué la démarche du gouvernement, soulignant la proximité qui existe entre l’État et les grandes familles religieuses du pays. Cette relation est perçue comme un facteur de stabilité et de paix sociale dans une nation où les guides spirituels jouent un rôle prépondérant.
À l’occasion, le Khalife a exprimé sa satisfaction concernant l’engagement du gouvernement pour la paix et le développement, et a encouragé Ousmane Sonko à poursuivre son travail de redressement national. « Je prie pour que votre mission soit couronnée de succès », a déclaré Cheikh Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niass, avant de rappeler l’importance des valeurs spirituelles dans la réussite des projets politiques.
Le soutien des autorités religieuses est perçu comme un atout stratégique pour le gouvernement, qui a entrepris de traduire son plan de redressement en plusieurs langues locales, dont le wolof et l’arabe. Ce geste vise à garantir que la vision gouvernementale soit accessible à toutes les couches de la population, et à favoriser une large adhésion populaire à la démarche.
Après son passage à Médina Baye, le Premier ministre Ousmane Sonko et sa délégation se sont rendus à Léona Niassène, une autre cité religieuse d’importance, où ils ont été reçus par le Khalife Cheikh Ahmed Tidiane Niass, ainsi que par toute la famille de Mame Khalifa Niass.
Cette étape a permis de renforcer les liens avec cette famille, tout en réaffirmant l’attachement du gouvernement aux valeurs spirituelles partagées par l’ensemble des sénégalais.
Au cours de cette visite, le Premier ministre a livré un message du président Bassirou Diomaye Faye, soulignant que l’unité et la cohésion entre les différentes forces de la nation sont essentielles pour la réussite du projet national. Cette rencontre avec les dignitaires de Léona Niassène s’inscrit dans une logique de dialogue continu avec les différentes communautés religieuses, afin d’assurer une base de soutien solide pour les réformes envisagées.
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