Le Sénégal accueille les 27 et 28 octobre 2025, pour la première fois, les Journées Climat et Développement au C.I.C.A.D. de Diamniadio, sous l’égide du ministère de l’Environnement et de la Transition Écologique, en partenariat avec la Banque mondiale.

Invité de l’émission En Vérité sur Radio Sénégal, à cette occasion, le ministre, Dr Abdourahmane Diouf, a présenté l’importance et les objectifs de cet événement inédit, en présence des acteurs étatiques, du secteur privé et des organisations de la société civile.

« C’est une première au Sénégal qu’on organise ces journées sous la coordination du Premier ministre et sous les instructions du Président de la République », a souligné le ministre. « Le climat peut sembler un sujet abstrait pour nos concitoyens, mais il est crucial que les questions climatiques, de désertification et d’érosion côtière soient au cœur de l’agenda national. Aucun secteur ne peut prospérer sans une maîtrise efficace de ces enjeux. »

Selon le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’un des thèmes majeurs de ces journées sera le financement de la lutte contre le changement climatique. « Nous travaillerons avec les bailleurs et partenaires internationaux pour définir quelle part du budget reviendra au Sénégal et quelle part pourra être assurée par nos partenaires », a-t-il précisé.

L’objectif de ces 48 heures de discussions et de débats est clair : sensibiliser tous les ministères et acteurs nationaux à leurs responsabilités environnementales. Le ministre explique : « Au-delà de leurs missions sectorielles, tous les ministères ont une compétence environnementale. L’idée est de créer un cadre de vie serein, de réconcilier conservation et exploitation économique, et d’assurer que les générations futures héritent d’un environnement préservé. Si nous réussissons cela, le Sénégal sera respecté pour son leadership environnemental et climatique. »

Pour éviter que l’événement ne se limite à une simple rencontre, Dr Diouf insiste sur l’éducation citoyenne : « Chaque Sénégalais sait maintenir sa maison propre, mais nos rues, ruelles et espaces publics ne reflètent pas cette même rigueur. Il est temps que la responsabilité environnementale s’étende à l’espace public. »

La mobilisation est totale : tous les ministères seront représentés, certains par leurs titulaires, d’autres par des représentants de haut niveau. Le secteur privé et la société civile sont également associés à cette dynamique, afin de garantir que la gestion environnementale ne se fasse pas de manière verticale, mais dans une approche inclusive et participative.

Pour Dr Abdourahmane Diouf, ces journées constituent une étape majeure pour le Sénégal, qui ambitionne de renforcer son leadership climatique en Afrique et de sensibiliser l’ensemble de la population à la nécessité de protéger son environnement.