Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé, a effectué ce mardi un voyage test à bord d’un train de la société Grands Trains du Sénégal (GTS), en prélude au grand convoyage de pèlerins prévu pour la Tabaski. Une opération qui marque une nouvelle étape dans la relance du transport ferroviaire au Sénégal.

À 13h15 précises, le ministre Yankoba Diémé foulait le quai de la gare de Diamniadio pour assister à l’essai à blanc organisé par les Grands Trains du Sénégal (GTS), en partenariat avec la Senter, la Seter, l’Anaser et les Chemins de fer du Sénégal (CFS). L’objectif de cet essai était clair : tester l’efficacité et la sécurité des dispositifs mis en place pour assurer le transport de plus de 3.000 passagers vers les principales villes religieuses du pays, dans le cadre des préparatifs de la Tabaski.

Accompagné des équipes techniques et des responsables ferroviaires, le ministre a embarqué à 13h49 à bord du train « Kadior 3 », à destination de Thiès. À une vitesse de croisière de 35 km/h, le convoi a traversé les gares intermédiaires de Pout et les différents points kilométriques avant d’arriver à Thiès peu après 15h. Une expérience sans accroc, décrite comme « sécurisée et agréable », où les passagers ont pu apprécier la beauté des paysages sénégalais depuis les rails.

À l’arrivée, le ministre a été accueilli par les autorités locales avant de visiter les installations ferroviaires et échanger avec les commerçants installés aux abords de la gare. Ces derniers ont fait part de leurs doléances, auxquelles le ministre a prêté une oreille attentive. « Au-delà de cette opération spéciale pour la Tabaski, notre ambition est de faire revivre le rail au quotidien », a déclaré M. Diémé.

Un pari sur la sécurité et la régularité

Ce convoyage spécial, qui démarre officiellement ce mercredi avec un total de dix rotations entre Dakar, Thiès, Tivaouane, Bambey, Diourbel et Mbacké, vise à offrir une alternative fiable, confortable et surtout sécurisée à des milliers de pèlerins. « Avec cette initiative, nous allons retirer de la circulation l’équivalent de 507 véhicules de type 7 places », a souligné le ministre, insistant sur l’impact à la fois sécuritaire et environnemental.

Satisfait du test, Yankoba Diémé s’est dit impressionné par l’ambiance à bord, la qualité du service, mais surtout par le potentiel qu’offre le rail pour désengorger les routes. « Comme le TER, qui n’a enregistré aucun accident majeur, nous voulons que les GTS deviennent également un symbole de sécurité et de modernité. »