
RETRAIT DU BURKINA, DU MALI ET DU NIGER DE LA CPI | HUMAN RIGHTS WATCH ALERTE SUR LES RISQUES POUR LES DROITS HUMAINS

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a mis en garde ce mercredi contre les conséquences du retrait annoncé du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Cour pénale internationale (CPI). Selon l’organisation, cette décision risque d’affaiblir la lutte contre l’impunité et de priver les populations sahéliennes d’une protection essentielle en matière de droits humains, alors même que les juridictions nationales éprouvent des difficultés à juger les crimes les plus graves.
Liz Evenson, directrice de la justice internationale de HRW, a exhorté l’Union africaine et les États membres de la CPI à convaincre les trois pays sahéliens, dirigés par des juntes militaires, de reconsidérer leur décision.
Pour HRW, maintenir le lien avec la Cour constitue un enjeu crucial afin de garantir que les auteurs de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et autres violations graves des droits humains puissent être poursuivis et jugés.