
DEVANT L’ONU, LE CHEF DE L’ÉTAT ALERTE SUR LES MENACES MONDIALES ET PLAIDE POUR UN SOUTIEN ACCRU À LA PAIX EN AFRIQUE

Réuni autour du thème « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits de l’Homme », le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a livré un discours fort à la tribune des Nations Unies. Il a rappelé que l’ONU, depuis sa création, a permis des avancées majeures dans la prévention des conflits, la protection des droits humains et la promotion de la sécurité internationale.
Mais, quatre-vingts ans après, le chef de l’État sénégalais constate un monde en pleine turbulence : expansion du terrorisme, persistance des conflits, dérèglement climatique, crises économiques, recul de la solidarité internationale et montée des logiques de puissance. À cela s’ajoutent, selon lui, la relance de la course aux armements et une « déshumanisation » marquée par le deux poids deux mesures dans les relations internationales.
L’Afrique, a-t-il souligné, reste en première ligne face au terrorisme, notamment au Sahel, à l’instabilité politique et à la criminalité transfrontalière. Pour y répondre, il appelle à une approche intégrée fondée sur la prévention, la résilience et des actions ciblées.
Le Président a insisté sur la nécessité d’un financement prévisible et pérenne des opérations de soutien à la paix en Afrique, assorti de moyens logistiques adéquats et de mandats robustes. « La paix et la sécurité ont un prix. Donnons-nous les moyens de l’assumer », a-t-il martelé, réaffirmant la solidarité du Sénégal envers les pays africains en lutte quotidienne contre le terrorisme.