
REVUE ANNUELLE CONJOINTE : LE SÉNÉGAL SE DOTE D’UNE BOUSSOLE POUR 2050

L’atelier de validation technique de la Revue Annuelle Conjointe (RAC), organisé ce vendredi 10 octobre 2025, a permis au ministre Abdourahmane Sarr et à son équipe de dresser un bilan des réalisations, d’identifier les défis persistants et de dégager de nouvelles orientations stratégiques pour le développement du Sénégal.
Une nouvelle ère pour le Sénégal
Cette RAC intervient dans un contexte particulier, marqué par le lancement de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 et de la Stratégie nationale de développement 2025-2029. “Ce nouveau référentiel constitue une boussole commune pour consolider les acquis, accélérer les transformations nécessaires et bâtir un Sénégal souverain, juste et prospère”, a déclaré le ministre, rappelant la vision du président de la République.
Gouvernance collaborative et innovation
Pour réussir cette transformation, Abdourahmane Sarr a souligné la nécessité d’adopter une approche audacieuse. Le succès de cette nouvelle phase repose sur plusieurs piliers : une gouvernance ouverte et responsable, une coordination renforcée entre l’État, les collectivités territoriales, le secteur privé, les partenaires au développement et la société civile, ainsi qu’une intégration systématique des enjeux de durabilité et d’équité.
“La transformation du Sénégal est une œuvre collective qui exige que nous avancions ensemble, avec cohérence et détermination”, a-t-il insisté.
Des recommandations pour ajuster l’action publique
Les conclusions de cette RAC serviront de feuille de route au gouvernement pour ajuster ses interventions et renforcer la cohérence des politiques publiques. Le ministre a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à améliorer les conditions de vie des populations, renforcer le capital humain, soutenir la résilience économique et approfondir la gouvernance.
Un nouveau souffle pour la décentralisation
Le gouvernement a manifesté son ouverture aux propositions des collectivités territoriales, notamment concernant la relance de la Commission des collectivités territoriales, l’innovation dans le financement local et l’amélioration de la planification décentralisée.
“Nous travaillerons ensemble afin de doter les collectivités territoriales de moyens accrus, d’outils modernes et d’un cadre institutionnel mieux adapté”, a promis Abdourahmane Sarr, soulignant que ces contributions enrichiront le processus de réforme de la décentralisation.
La création des pôles-territoires illustre cette volonté gouvernementale de valoriser le potentiel économique de chaque région et de donner aux collectivités les moyens d’assumer pleinement leur rôle dans le développement économique local, au bénéfice direct des populations.