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STATUT DU CHEF DE L’OPPOSITION : ZAHRA IYANE THIAM ACCUSE LE PASTEF DE BLOQUER L’APPLICATION D’UN CONSENSUS ANCIEN

a-la-une
20 juil. 2025
a-la-une

Zahra Iyane Thiam, cadre du parti « Nouvelle Responsabilité« , est revenue sur le débat autour du statut du chef de l’opposition. Pour elle, le blocage actuel ne relève pas d’un désaccord de fond, mais d’une contradiction interne propre à la majorité incarnée par le parti PASTEF.

« Ce statut avait été acté lors d’un précédent dialogue national où toutes les forces politiques, y compris le PASTEF, avaient reconnu que le candidat arrivé deuxième à la présidentielle devait en bénéficier », rappelle-t-elle. Elle précise que le texte matérialisant ce statut existe déjà, fruit d’un processus validé collectivement.

Une majorité piégée par ses propres contradictions

Mais depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, le parti PASTEF, désormais principal acteur de la majorité, aurait, selon elle, introduit une nouvelle lecture du cadre institutionnel. « Le PASTEF refuse de reconnaître un chef de l’opposition tant que lui-même ne dispose pas d’un chef de la majorité clairement désigné », affirme-t-elle, dénonçant une instrumentalisation du débat à des fins politiques.

Zahra Iyane Thiam tient à rappeler que le statut de l’opposition et de son chef est aujourd’hui inscrit dans la Constitution, à la suite du référendum de 2016. « C’est donc la volonté populaire qui s’est exprimée et non une faveur accordée par un gouvernement », insiste-t-elle.

Une demande constante, mais non prioritaire

Si la « Nouvelle Responsabilité » continue de revendiquer ce statut sur la base des accords antérieurs, Zahra Iyane Thiam relativise néanmoins son importance : « Ce n’est pas une fin en soi. Ce qui compte, c’est d’être utile aux populations et de porter un projet politique clair. »

Elle défend aussi la représentativité de sa formation politique malgré une baisse apparente lors des dernières législatives : « Comparer les présidentielles et les législatives est un non-sens. Les règles, les dynamiques et les alliances diffèrent. Le PASTEF lui-même, avec 54 % des voix, s’est retrouvé avec 80 % des sièges à l’Assemblée. »

En conclusion, Zahra Iyane Thiam appelle à un traitement institutionnel sérieux de la question par un comité de suivi, qui permettrait, selon elle, de sortir du flou actuel et d’éviter que des considérations partisanes n’entravent l’application d’un principe déjà validé par la Constitution et par le consensus politique.

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