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ABDOULAYE WILANE SUR LE REMANIEMENT MINISTÉRIEL | « JE NE SUIS PAS RASSURÉ PAR LE CONTEXTE POLITIQUE »

a-la-une
07 sept. 2025
a-la-une

Invité de l’émission En Vérité, le porte-parole du Parti Socialiste, Abdoulaye Wilane, s’est prononcé sur le récent remaniement ministériel intervenu après plus d’un an d’exercice du pouvoir par le Pastef. Dans son analyse, il dit ne pas être rassuré par le contexte politique, rappelant que cette recomposition survient après des critiques du Premier ministre Ousmane Sonko à l’endroit de certains ministères notamment celui de la justice.

« Trois mois en arrière, Sonko disait qu’il fallait démettre certains ministres parce qu’ils ne faisaient pas ce qu’il voulait. Avec l’élection d’Abass Fall comme maire de Dakar, on savait qu’il y aurait un réaménagement. Mais pendant ce temps, les problèmes s’accumulent : crise économique, vie chère, promesses non tenues. Le peuple veut une justice équitable dans un véritable État de droit. Or, on voit surtout des chamailleries entre Diomaye et Sonko, ce qui est inédit au Sénégal », a-t-il déclaré.

Interrogé sur les changements à la tête de ministères de souveraineté comme la Justice et l’Intérieur, Abdoulaye Wilane a livré une double lecture. D’une part, il estime que l’exécutif déroule sa vision politique, mais rappelle que l’État n’est pas une simple association : « Les magistrats sont des agents assermentés, ils savent ce qu’ils doivent faire. Si l’on pense qu’un ministre peut les contraindre à agir hors du droit, c’est une erreur », a-t-il soutenu.

La même analyse vaut, selon lui, pour l’Intérieur : « Les sous-préfets, préfets, gouverneurs, policiers et sapeurs-pompiers connaissent leurs missions. Un ministre peut arriver avec son cabinet, mais ses directives doivent rester conformes aux règles de droit. »

Pour le socialiste, vouloir faire aujourd’hui de la justice une priorité est une démarche ambiguë : « La justice doit toujours l’être. Mais si c’est maintenant, après leurs propres démêlés sur les questions de candidature, d’éligibilité et de rabat d’arrêt, que cela devient une urgence, cela pose un problème. Quoi qu’il en soit, on ne peut pas gérer la justice hors de l’État de droit », a-t-il conclu

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