Invitée de l’émission En Vérité sur Radio Sénégal, la professeure Amsatou Sow Sidibé, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), est revenue sur les controverses suscitées par la récente prise de position de la CNDH concernant l’état de santé de l’ancien député Farba Ngom. Une mise au point jugée nécessaire par la responsable, face aux interprétations et polémiques qui ont suivi la publication de la Commission.

Selon Amsatou Sow Sidibé, la CNDH s’est strictement fondée sur l’avis de spécialistes qualifiés avant d’émettre ses recommandations.
« Nous nous appuyons sur des experts en qui j’ai totalement confiance », a-t-elle affirmé, rappelant que la Commission ne prend aucune décision sans fondement technique ou scientifique. Elle regrette ainsi les « spéculations infondées » qui ont circulé à propos de cette affaire.

La présidente de la CNDH insiste sur la nature des interventions de l’institution : « Nos interventions ne sont que des recommandations adressées aux autorités. » Elle précise que le rôle de la Commission n’est ni de juger ni d’imposer, mais d’éclairer les pouvoirs publics sur le respect des droits humains, en se basant sur des analyses objectives.

Amsatou Sow Sidibé assure par ailleurs que les recommandations de la CNDH ne restent pas lettre morte : « Nous recevons régulièrement des retours indiquant que les autorités en tiennent compte. » Un élément qu’elle considère comme essentiel dans la mission de la Commission, chargée d’accompagner l’État et de veiller à la protection des droits fondamentaux.

Face à la polémique, la présidente se veut rassurante : la CNDH poursuivra son travail avec rigueur, indépendance et transparence. « C’est notre mission : accompagner l’État et veiller au respect des droits humains. Nous allons continuer dans ce sens », a-t-elle conclu.