
COUPE DU MONDE 2026 : PAPE THIAW APPELLE À LA PRÉPARATION, LA FSF PRÔNE LA SÉRÉNITÉ

Le tirage au sort de la Coupe du monde 2026 a livré son verdict : le Sénégal évoluera dans le Groupe I, en compagnie de la France, de la Norvège et d’un troisième adversaire issu des barrages intercontinentaux (Irak, Bolivie ou Suriname). Un groupe dense, relevé, mais loin d’inquiéter les acteurs du football sénégalais, qui appellent à la confiance et à la préparation.
Pour le sélectionneur national, Pape Thiaw, le constat est lucide. « Ce n’est pas un groupe facile », admet-il d’emblée. Mais le technicien rappelle que si les Lions figuraient dans le chapeau 2, « c’est parce que l’équipe a montré de belles choses ». Et d’ajouter, avec philosophie : « C’est une compétition et pour aller très loin, il faut battre les grands. »
Le Sénégal retrouvera notamment la France, 24 ans après l’historique victoire inaugurale du Mondial 2002 (1–0). Un clin d’œil que le sélectionneur accueille avec optimisme : « J’ai été footballeur et on avait gagné. Les deux équipes se retrouvent encore dans la même compétition, espérons que ça se passera comme la fois dernière. »
Face à une France double finaliste en 2018 et 2022 et une Norvège impressionnante lors des qualifications, Pape Thiaw ne minimise rien. Mais il rappelle que les Lions ont déjà surmonté des groupes difficiles : « On avait un groupe compliqué durant les éliminatoires et on s’en est sortis. »
Avant le Mondial, la priorité immédiate reste la préparation de la CAN, un passage incontournable pour jauger le potentiel de l’équipe. « On va bien préparer la CAN, et ensuite focus sur le mondial », insiste-t-il, refusant pour l’instant de détailler les objectifs chiffrés : « J’ai une compétition et des objectifs. »
Abdoulaye Fall : « On ne craint personne »
Le président de la Fédération Sénégalaise de football, Abdoulaye Fall, a lui aussi réagi au tirage. Loin de s’inquiéter, il parle d’un « groupe de prestige », marqué par un rappel historique avec la France, mais replacé dans une dynamique nouvelle. « En 2026, c’est une autre actualité. Le plus important, c’est que nous, on ne craint personne. On respecte toutes les équipes, mais on ne craint personne. »
Interrogé sur l’éventualité d’une revanche française, le patron du football sénégalais recadre : « Ce n’est pas une revanche. À ce niveau, tous les matchs sont importants. Aucun ne sera facile. »
Plus que l’identité des adversaires, Abdoulaye Fall met l’accent sur la préparation et l’unité nationale. « Ce qui compte, c’est que tout l’effectif soit disponible, qu’il n’y ait pas de blessés, et que tout le peuple soit derrière l’équipe. J’ai confiance en l’équipe, au staff et au sélectionneur. »
Un groupe exigeant, mais porteur d’opportunités
Entre le prestige de la France, la solidité de la Norvège et l’incertitude d’un troisième adversaire issu des barrages, le Sénégal sait qu’il devra afficher son meilleur niveau. Mais la dynamique du groupe, la confiance du staff et la détermination des joueurs laissent entrevoir une campagne ambitieuse.
« On veut aller le plus loin possible dans chaque compétition », rappelle Pape Thiaw. Les Lions savent que le rendez-vous de 2026 est une chance : celle de confirmer leur statut, d’écrire une nouvelle page de leur histoire, et peut-être, de recréer la magie de 2002.





