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DJIMO SOUARÉ – APR : « LE FMI N’A RIEN CONFIRMÉ, LA REDDITION DES COMPTES EST DEVENUE UNE ARME POLITIQUE »

a-la-une
19 oct. 2025
a-la-une

Face aux débats sur la dette cachée et le FMI, Djimo Souaré, Vice-président groupe parlementaire Takku Wallu, appelle à « dépasser les polémiques » et à faire preuve de responsabilité dans la gestion publique.

Invité de l’émission « En Vérité », diffusée sur les ondes de la RSI, le député Djimo Souaré, vice-président du groupe parlementaire Takku-Wallu, membre de l’Alliance pour la République (APR) et ancien coordonnateur du PRODAC, a tenu à livrer une analyse de l’actualité nationale, en particulier la controverse entourant les déclarations du Fonds monétaire international (FMI), la question de la dette dissimulée et le débat sur la reddition des comptes.

Dès l’entame de son intervention, M. Souaré a fustigé ce qu’il qualifie de « perte de temps regrettable » autour de la prétendue dette cachée et de la supposée sortie du FMI.

« Le FMI n’a nullement confirmé ces allégations. Il s’agit, en réalité, d’un simple différend d’ordre comptable, que certains acteurs au pouvoir s’évertuent à ériger en crise économique nationale », a-t-il affirmé. Selon lui, cette affaire relève davantage d’une instrumentalisation politique que d’une véritable préoccupation financière.

Interrogé sur l’augmentation substantielle du budget de la Présidence de la République, notamment le triplement des transferts courants, passés de 70 à plus de 200 milliards de francs CFA, M. Souaré a réclamé des clarifications de la part du gouvernement  : « L’exécutif doit s’expliquer avec rigueur. Les structures logées à la Présidence ont l’obligation de justifier leurs dépenses au quotidien. Il en va de la transparence budgétaire et du respect dû aux contribuables sénégalais », a-t-il martelé.

S’agissant du principe de reddition des comptes, l’ancien responsable du PRODAC s’est montré tout aussi tranchant : « Ce mécanisme, censé incarner la transparence, est désormais détourné à des fins politiciennes. Il est utilisé comme un levier pour affaiblir l’opposition. On tente de faire croire à l’opinion que les difficultés actuelles sont l’héritage du régime précédent, sans qu’aucune preuve tangible n’ait été rendue publique », a-t-il dénoncé.

Évoquant son passage à la tête du Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC), Djimo Souaré a tenu à rappeler les progrès réalisés sous sa coordination, malgré les controverses : « En l’espace de 18 mois, nous avons œuvré avec détermination pour atteindre les objectifs assignés, notamment en matière de développement agricole. Le PRODAC demeure un levier stratégique pour l’autonomisation des jeunes et le développement du monde rural », a-t-il souligné.

Sur la question de la nouvelle politique de décentralisation, et plus particulièrement la création des huit pôles de développement, le député a salué l’initiative tout en appelant à davantage de clarté : « La réforme est porteuse de promesses, mais il convient d’en expliciter le fonctionnement et les mécanismes de gouvernance. Le ministère en charge des Collectivités territoriales se doit d’adopter une posture de transparence absolue », a-t-il insisté.

Sur le plan institutionnel, Djimo Souaré s’est exprimé sur les réformes engagées au sein de l’Assemblée nationale, qu’il considère comme nécessaires, mais à conduire avec discernement : « Toute volonté de rupture doit s’accompagner d’un véritable souci d’amélioration. Depuis Moustapha Niasse, chaque président de l’Assemblée a souhaité imprimer sa marque. C’est légitime, à condition de ne pas tomber dans les travers du populisme ou de l’outrance », a-t-il déclaré.

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