Sous la houlette du Premier ministre Ousmane Sonko, le gouvernement met le cap sur une gouvernance participative et territorialisée de l’économie sociale et solidaire (ESS), avec un train de mesures inédites visant à structurer durablement ce secteur clé.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé, ce vendredi, un Conseil interministériel consacré à l’économie sociale et solidaire. Cette rencontre stratégique a permis de poser les jalons d’une politique publique volontariste, dans la droite ligne des orientations du président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

À l’issue des travaux, un ensemble de décisions ambitieuses ont été arrêtées. Parmi les plus marquantes figure la création d’un Conseil national de l’Économie sociale et solidaire, placé sous l’autorité directe du chef de l’État. Cette instance aura pour mission de coordonner les efforts et de garantir la cohérence des politiques en faveur de l’ESS.

Le Conseil a également validé l’instauration d’un régime fiscal incitatif pour soutenir les acteurs du secteur, ainsi qu’un programme de formation intersectoriel destiné à renforcer les compétences. Un compte satellite sera également mis en place pour mesurer avec précision l’impact socio-économique de l’ESS au Sénégal.

Dans une approche transversale, chaque ministère devra désormais promouvoir des coopératives productives solidaires. L’intégration des organisations de l’ESS dans les marchés publics est aussi prévue, tout comme le développement d’une stratégie nationale d’économie circulaire. L’éducation n’est pas en reste, avec l’intégration de l’ESS dans les programmes scolaires et universitaires.

Autre mesure forte : la création d’une plateforme numérique dédiée à la gestion et à la promotion de l’économie sociale et solidaire, accompagnée d’un vaste plan de communication.

Le gouvernement s’engage par ailleurs à mener des actions ciblées en faveur des jeunes, des femmes, des communautés religieuses, des anciens détenus et des acteurs culturels, afin de favoriser leur inclusion dans le tissu économique.

Le Secrétaire général du Gouvernement, Boubacar Camara, a été chargé du suivi rigoureux de la mise en œuvre de ces décisions, qui feront l’objet d’évaluations régulières.