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FINANCES PUBLIQUES : DES RECETTES SOLIDES AU 2ᵉ TRIMESTRE, MAIS DES INVESTISSEMENTS EN RETRAIT

a-la-une
17 août 2025
a-la-une

Le ministère des Finances et du Budget a publié son rapport d’exécution budgétaire à mi-parcours de l’année 2025. Les résultats traduisent une situation globalement maîtrisée, portée par la dynamique des hydrocarbures, mais marquée aussi par des retards dans les investissements et des fragilités au niveau du secteur parapublic.

Une croissance record grâce aux hydrocarbures

Au premier trimestre 2025, l’économie nationale a enregistré une croissance exceptionnelle de 12,1%, largement portée par la montée en puissance de la production pétrolière et gazière. Une performance remarquable dans un contexte mondial contrasté, où les grandes économies comme les États-Unis et la zone euro affichent une reprise plus modérée.

Des recettes fiscales au rendez-vous

Les recettes budgétaires atteignent 2 226 milliards de FCFA à fin juin, soit près de la moitié de l’objectif annuel. Les impôts directs, en particulier l’impôt sur les sociétés (392 milliards), progressent fortement grâce aux revenus liés aux hydrocarbures.

Cependant, les dons budgétaires n’ont rapporté que 19 milliards, soit 8% de l’objectif fixé, traduisant un faible apport des partenaires extérieurs.

Dépenses publiques : le fonctionnement domine

Les dépenses totales se chiffrent à 2 814 milliards de FCFA, avec une exécution soutenue des dépenses de fonctionnement (50% des prévisions), notamment les salaires et les transferts sociaux.

En revanche, les dépenses d’investissement accusent un retard, avec seulement 30% de réalisation. Ce niveau pourrait ralentir la mise en œuvre de certains projets structurants pourtant attendus dans les infrastructures et le développement territorial.

Déficit sous contrôle, mais financé surtout en interne

Le déficit budgétaire s’élève à 588 milliards de FCFA, soit un tiers de l’objectif annuel. Il est entièrement couvert par des financements, dont une large part provient des marchés bancaires nationaux. Une stratégie qui garantit la continuité de l’action publique, mais qui pourrait limiter la capacité des banques à financer davantage le secteur privé.

Le secteur parapublic reste fragile

Le rapport souligne la faible exécution du budget des entreprises publiques (30%) et un endettement élevé (820 milliards). Une situation qui appelle à une meilleure discipline financière et une gouvernance renforcée dans ce secteur.

Un enjeu : transformer la croissance en résultats concrets

Globalement, les finances publiques apparaissent stables et bien suivies à mi-parcours. Toutefois, les défis persistent : accélérer les investissements, diversifier les recettes au-delà des hydrocarbures et améliorer la performance du secteur parapublic.

L’enjeu central reste de faire en sorte que cette croissance exceptionnelle se traduise par des retombées concrètes pour les citoyens en matière d’emplois, de pouvoir d’achat et d’infrastructures.

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