Le Sénégal enregistre une avancée notable dans la lutte contre la vulnérabilité des enfants. Plus de 1.200 enfants ont été retirés de la rue en 2025 dans les régions de Dakar, Saint-Louis, Thiès et Kaolack, grâce au Projet d’appui institutionnel au système de protection de l’enfant au Sénégal (PAISPES). L’annonce a été faite à Mbour par Mbayang Madjiguène Diop, coordonnatrice de la Cellule d’appui à la protection de l’enfance (CAPE), lors de l’atelier d’évaluation à mi-parcours du projet.

Selon Mme Diop, ce résultat marque une dynamique positive : plusieurs enfants identifiés dans les rues ont pu réintégrer leurs familles, retourner à l’école et obtenir des résultats encourageants, à la faveur des missions de supervision menées par les services compétents et les comités départementaux de protection de l’enfance des quatre régions concernées.

Le PAISPES s’est également distingué à travers un volet infrastructurel majeur : la réhabilitation complète du centre Gindi, désormais configuré pour devenir un centre de référence sous-régional. « Notre ambition est d’en faire un pôle d’excellence pour le renforcement des capacités des travailleurs sociaux et l’accueil des enfants en détresse ou en danger », a affirmé Mbayang Madjiguène Diop.

Présent à l’atelier, Omar Samb, conseiller technique du ministre de la Famille, de l’Action sociale et des Solidarités, a salué les avancées obtenues, tout en rappelant que des défis persistent pour endiguer durablement le phénomène des enfants en situation de rue. Selon lui, la consolidation des acquis passe par un renforcement continu des dispositifs communautaires et institutionnels.

Avec ces résultats, le PAISPES confirme sa place au cœur des politiques publiques de protection de l’enfance, tout en soulignant l’urgence de maintenir l’effort collectif face à un fléau encore loin d’être éradiqué.