C’est au cœur de la forêt classée de Rao, dans la commune de Gandon, que le Premier ministre Ousmane Sonko a lancé, ce dimanche, la 42e édition de la Journée nationale de l’Arbre (JNA). Une mobilisation à haute portée environnementale, à laquelle ont pris part plusieurs autorités administratives, politiques et forestières, parmi lesquelles le ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, le gouverneur de Saint-Louis Al Hassan Sall, le maire Alpha Mamadou Diop, ainsi que le Colonel-major Babacar Dione, Directeur des Eaux et Forêts.

Comme le veut la tradition, la cérémonie s’est ouverte par la plantation symbolique de deux espèces phares : un manguier (Mangifera indica) et un baobab (Adansonia digitata), élevés au rang d’arbres parrains de cette édition 2025.

Placée sous le thème « Reboisement, souveraineté alimentaire et développement territorial durable », cette Journée vise à rappeler l’urgence de reverdir un territoire fortement exposé aux effets du changement climatique.

Dans son discours, Ousmane Sonko a appelé à une mobilisation nationale face à la dégradation des écosystèmes forestiers. Il a insisté sur l’impact du dérèglement climatique sur la pluviométrie, la faiblesse du couvert végétal du Sénégal, et la nécessité d’inverser la tendance à travers des politiques volontaristes de reboisement.

Créée en 1983, la Journée nationale de l’Arbre s’inscrit dans une stratégie de sensibilisation populaire autour de l’importance de l’arbre pour l’environnement, mais aussi pour les conditions de vie des populations. À travers des causeries, démonstrations, films et chantiers de reboisement, elle contribue à inscrire chaque citoyen dans une dynamique de restauration verte.

Dans un contexte de transition écologique affirmée, l’appel du Premier ministre sonne comme une invite collective à planter, protéger et préserver. L’arbre n’est plus seulement un symbole : il devient un levier stratégique de résilience nationale.